Sous peu que la réflexion n'ait pas été correctement menée, le porteur du projet peut se retrouver plus tard face à de nombreuses difficultés d'ordre juridique, ou stratégiques.
Il y a rarement une seule bonne manière de faire les choses, voici donc nos conseils pour bien choisir son nom d'entreprise ou de marque.
1. La toute première étape ? Être attentif à son inspiration.
On doit d’abord être attentif à son inspiration ! Et c'est l'étape la plus importante de toutes.
Les premières idées qui parviennent lorsque l'on pense à son projet son bien des idées intrinsèques au projet. Inutile d'être trop cartésien. Le hasard n'existe pas, et si notre cerveau nous envoie certaines informations que nous ne pouvons pas forcément déchiffrer en temps réel, elles n'en sont pas moins pertinentes. Donc, À CONSERVER / À NOTER .
Les cerveaux gauche ou rationnels auront certainement besoin de prendre énormément de notes, mais devront résister à l'envie de filtrer les infos et ne garder que celles qui leur semble bonnes. Cette étape requiert du lâcher prise.
Les cerveaux droits quant à eux, auront déjà souvent des idées qui viennent, et devront s'efforcer à les noter pour pouvoir y revenir plus tard.
2. Deuxième étape ? Faire le point sur l'univers de son activité
Lors de cette étape, on récolte toutes les informations relatives à l’activité. Autant les informations sur l'histoire de l'activité, les préjugés qui gravitent autour de celle-ci, les noms récurrents, la cible existante.
On en fait de même concernant l'historique de son projet, l'idée de départ, le rêve ou la promesse, les motivations personnelles, et de toutes ces informations vont émerger des termes du champs lexical de l'activité, et plus précisément du projet.
3. Comment s’organiser face à toutes ces données récoltées ?
Arrive donc le moment de se positionner. Il est alors question d'élaguer le travail de recherche, revenir à l'étape une, et croiser les termes forts entre ceux inspirés, ceux du champs lexical existant de l'activité et ceux du champs lexical de l'historique du projet.
En fonction de comment on définit son projet (innovant, traditionnel, audacieux, ...), on établira une petite liste de 3 à 5 noms retenus.
Ces noms devront ensuite passer par plusieurs tests :
- Être pleinement acceptés par le porteur ou le groupe
- Réussir le test du facteur temps (c'est-à-dire, le nom, l'envisage-t-on toujours aussi parlant dans 5ans ou 10 ?)
- Réussir le test du ridicule (peut-on le tourner facilement en dérision ? Si c'est le cas, ATTENTION! A moins que ce soit intéressant pour une stratégie ciblée)
4. Enfin, il faut vérifier sa disponibilité
Une fois choisis par le groupe le ou les noms doivent être utilisables. On va vérifier leur disponibilité et leur existence ... dans le monde :-)
Via les moteurs de recherche, en effectuant une recherche, on aura une idée de l'univers qui existe déjà ou pas autour de ce terme. S'il n'existe encore rien, BINGO !!!!
Ensuite, on vérifie la disponibilité du nom de domaine
Enfin, on se rend sur le site de l'INPI pour vérifier s'il existe déjà une marque déposée à ce nom. Si oui, il sera nécessaire de faire un travail supplémentaire de recherche d'authenticité.
5. Les erreurs à éviter lorsque l'on veut être original
- L’emploi abusif de certains termes :
- Gwada, Karukera, Guadeloupe, 971 (il y a des manières plus créatives de signifier l’origine de son produit ou de sa marque.)
- les termes communs
- Choisir un nom déjà très prisé, ou utilisé
- Problèmes juridiques possibles
- Devoir utiliser le domaine en .fr lorsque le .com est déjà occupé.
Avec ces éléments, nous espérons qu'il vous sera plus simple de créer vos noms de marque ou d'entreprise.
Si malgré ces conseils, vous éprouvez encore des difficultés, sollicitez notre expertise.
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